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Article du Courrier : Bravo Nicolas !

13 décembre 2013

nicolas-desnoyersPrincipalement porteur de ballon et receveur de passes pour les Patriotes de l’École secondaire Saint-Joseph au cours de ses cinq années passées au secondaire,  Nicolas Desnoyers a terminé son parcours en beauté en mettant la main sur un premier Bol d’Or avec les Pats en novembre, en plus d’être nommé joueur par excellence lors de la finale interrégionale.

Que représente cette conquête  du titre interrégional ?

C’est quelque chose de gros, toute notre équipe poussait vers ça cette saison. Notre entraîneur nous l’a dit dès la première pratique qu’on était là pour le Bol d’Or, pas seulement pour une participation aux séries, parce qu’il croyait en nous et on a montré qu’on avait l’équipe pour gagner. Ce que ça représente, de gagner à notre dernière année après cinq ans de dévouement et d’efforts, c’est le rêve de tout joueur au secondaire. C’est notre Superbowl.

Comment vois-tu ta performance à cette finale ?

Tu peux toujours faire mieux, mais en même temps, je ne veux pas dire que c’est mon pire match! Si j’ai gagné le titre de joueur du match, c’est que j’ai fait quelque chose de bien, mais en même temps je me dis qu’on peut  toujours en donner plus. Individuellement, j’ai réussi à apporter ma contribution, mais je n’aurais pas pu le faire sans les onze autres joueurs qui étaient sur le terrain avec moi. J’ai inscrit un touché et j’ai réalisé une interception, puisque j’ai joué autant à l’offensive qu’en défensive (à cause des blessures), en plus d’être retourneur de bottés, durant la finale, comme ce fut le cas durant la majeure partie des séries. En chiffres, ce n’est pas une performance extraordinaire, mais je crois que le fait de jouer à l’offensive, en défensive et sur les unités spéciales, ça m’a donné beaucoup de visibilité.

Ce que le football t’apporte ?

Beaucoup de choses! Au début, j’avais de la difficulté à l’école. Pas au niveau des notes, mais au niveau du comportement. En classe, je parlais beaucoup. Pendant la saison de football, ma mère m’a toujours dit que mon comportement était parfait parce que sur le terrain, je suis habitué à une  discipline. En cinq ans, ça a beaucoup paru dans mon attitude dans toutes les sphères de ma vie. Le football donne une éthique de travail, une organisation.

Des sacrifices à faire  pour ton sport ?

Des sacrifices de temps, il y en a puisqu’on a de longues pratiques. En même temps, l’école s’assure qu’il n’y ait pas que le football. Tu joues au football, oui, mais t’es un élève avant tout, un étudiant de l’École secondaire Saint-Joseph, et tes études passent avant le sport. Si tu as un gros travail à faire et que tu ne peux pas être à la pratique, c’est correct et ils comprennent parce que les études, c’est important.

Tu préfères jouer à l’offensive ou à la défensive ?

J’aime mieux l’offensive parce que c’est vraiment structuré. Le joueur va là, il court dix verges, tourne à droite et attrape le ballon. Je n’ai pas vraiment de préférence toutefois entre mes deux positions à l’offensive, soit celle de porteur de ballon et de receveur. Chacun a ses bons et moins bons côtés.  Receveur, un point qui m’enchante moins, c’est que tu dépends beaucoup du quart-arrière. Porteur de ballon, tu as un peu plus de liberté, tu es capable de te faire des trous avec l’aide de la ligne offensive.

As-tu déjà eu peur de ne plus pouvoir  te relever après un plaqué ?

Il y a une fois où j’ai eu une grosse peur. Lors de ma première année cadet, je crois que c’était ma première ou deuxième partie chez les cadets, je courrais avec le ballon et je n’ai aucun souvenir de comment je me suis fait plaquer. Je me souviens seulement que j’étais près des lignes de côté à la hauteur du banc de l’adversaire. Lorsque je me suis fait plaquer, lorsque je  me suis retrouvé au sol, j’ai senti tout le long de ma colonne un frisson, comme un choc. J’ai eu très peur parce qu’on m’avait prévenu, ma mère me l’avait beaucoup répété, que c’est dangereux le football et que des blessures au niveau de la tête, du cou et de la colonne, ça peut arriver. Je suis resté étendu un peu au sol, mais j’étais à côté du banc adverse. Je me suis dit que je n’allais pas rester coucher là, de quoi j’aurais l’air devant eux! J’ai juste essayé de me relever un peu la tête et j’ai senti une vive douleur. Je suis finalement resté au sol et on m’a amené en ambulance. À l’urgence, on m’a dit que j’avais des ligaments déchirés dans le dos. Je n’ai raté que deux semaines d’activités je crois. Je me considère chanceux, je n’ai jamais été blessé sérieusement, ni subi de commotions  cérébrales, du moins pas diagnostiqué comme telles. Personnellement, je crois que tous les joueurs  de l’équipe, on est un peu « commotionnés ». Il y a certaines fins de parties où on se sent plus lent mentalement, et pas juste à cause de la fatigue!

C’était ta dernière année à l’ÉSSJ et par le fait même avec les Patriotes. Quels sont tes plans pour le futur ?

C’est une question que je me fais beaucoup poser ces temps-ci parce que je devrai faire mon choix bientôt! (Rires) Ce n’est pas encore décidé. Il y a le Cégep de Saint-Hyacinthe qui va ouvrir son programme de  football l’an prochain et ce serait une belle possibilité. Il y a aussi Drummondville, où mon cousin a déjà joué. L’entraîneur m’a aussi approché. Drummondville joue en division 2, tandis que Saint-Hyacinthe sera en  division 3, ce ne sera pas le même calibre de jeu. C’est ce que je suis en train d’évaluer.
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Maxime Prévost-Durand | Le Courrier
12 décembre 2013, page A35

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