Par Alice De Guise | Le Courrier
C’est sous la direction artistique d’Eddy Toussaint, fondateur des Ballets Jazz de Montréal et propriétaire de Ballet Eddy Toussaint, qu’un Casse-Noisette moderne a été offert aux Maskoutains le 8 décembre au Centre des arts Juliette-Lassonde.
La formule de ce Casse-Noisette consistait à rassembler certains danseurs professionnels du grand chorégraphe aux élèves de Louise Labrecque, professeure de danse à l’École secondaire Saint-Joseph et propriétaire de l’Académie de Ballet Classique Louise Labrecque. Cette collaboration exceptionnelle a porté ses fruits puisque c’est devant une salle comble que les danseurs se sont produits.
Parmi les deux solistes, on retrouvait la jeune Maskoutaine Alexandra Chartier. Cette dernière a eu la chance d’incarner la magnifique Reine des neiges. La ballerine, à peine âgée de 15 ans, a époustouflé les spectateurs par son élégance et sa grâce. Eddy Toussaint, a tellement été touché par sa beauté et son talent qu’il a décidé de la prendre sous son aile.
Dès l’âge de huit ans, elle a été retenue à plusieurs reprises par les Grands Ballets Canadiens pour participer au Casse-Noisette qui se produit depuis 50 ans à la Place des Arts. De plus, en 2014, elle a su se démarquer lors des auditions pour le ballet Paquita, qui a été présenté par les Grands Ballets Canadiens en collaboration avec le Ballet de l’Opéra de Paris. La jeune danseuse est donc assurément à surveiller.
« Ce fut une chance inestimable pour mes élèves de travailler avec un professionnel tel qu’Eddy Toussaint. Ils ont pu voir comment travaillent des danseurs de haut niveau. Cette expérience a été des plus enrichissantes pour eux. Lorsque nous répétions lors de la générale, les tout-petits ressemblaient réellement à des anges tant leurs visages étaient éblouis par leur présence », souligne Louise Labrecque.
L’objectif visé par ce spectacle était de rendre le classique plus abordable et accessible pour tous. Puisque Casse-Noisette est, de prime abord, un conte, le ballet est alors perçu d’une façon moins rigide et plus ludique. « Nous souhaitions faire redécouvrir le ballet à la population. De plus, nous voulions, Eddy et moi, favoriser l’accès à ce type de danse en région, puisque les grandes compagnies de ballet se trouvent, en grande majorité, à Montréal et dans les grands centres. Je crois sincèrement que notre objectif a été atteint », précise Mme Labrecque.
Mme Labrecque et M. Toussaint n’écartent pas la possibilité de répéter l’expérience l’année prochaine.
François Larivière – Le Courrier
La Maskoutaine Alexandra Chartier incarnait la Reine des neiges lors du ballet Casse-Noisette qui s’est déroulé le 8 décembre.